Dès 2001, année de la création du groupe, on pouvait déjà définir Vaille que Vaille comme une troupe d’amis animés par le désir de jouer ensemble. Quatre ans plus tard, rien à changé, mis à part le plus criant, la musique, qui a fait son petit bonhomme de chemin, au fil des rencontres, des coups de gueules, s’étonnant d’un rien…qu’en est-il ?

     Poésie, guitares, tambours, accordéon, violon, contre-basse essayant de ne faire qu’une empreinte, d’ouvrir une voie. Sur les planches, on chante des chansons avec des guitares électriques, on chuchote ou on l’ouvre bien grande, c’est selon, les mots ricochent sur les notes, cherchent l’incendie, et récoltent parfois quelques étincelles. La seule ambition, dans tout ce bla-bla, c’est de créer quelque chose de vivant, et de le l’éclater en partage.

     Il est toujours difficile de trouver sa place dans une cacophonie d’échos, laissés par des auteurs, compositeurs, groupes divers et souvent disparus. Il est difficile de donner sens au chaos : « Ca fait un peu … », « on dirait du… », « c’est marrant, ça n’a rien à voir avec… ». Bien sûr, il y a du Brel, du Noir Désir... Bien sûr, il n’en est rien !